L’inquiétude grandissante face à la résistance des moustiques aux insecticides

Le présent article rédigé par Mmes Blandine MEJEAN, Cora OUVRARD & Clarisse RAZOU, étudiantes (promotion Joseph Ducuing) du Master (II) Droit de la santé de l’Université Toulouse Capitole, s’inscrit dans le cadre de la 7e chronique en Droit de la Santé du Master Droit de la Santé (UT1 Capitole)
avec le soutien du Journal du Droit Administratif.

L’été, il occupe nos nuits, murmure dans nos oreilles, anime nos barbecues et sait nous rendre “raid-dengue” de lui. Ce moustique qui a de fortes chances de finir écrasé dans le grillage de votre raquette électrique, existe depuis fort longtemps.

Effectivement, sa trace remonte à la période du jurassique soit, il y a plus 170 millions d’années. Cette longévité s’explique notamment par sa grande capacité d’adaptation et de mutation.

Il existe plus 3500 espèces de moustiques dans le monde. Les trois types les plus connus sont : les aedes, signifiant “déplaisant” en grec, ils transmettent la dengue, le chikungunya et la fièvre jaune ; les anophèles, signifiant “inutiles” en grec, qui transmettent le paludisme et les culex accusés de d’être vecteur de la fièvre du Nil occidental.

À ce propos, l’année 2023 débute avec un constat préoccupant. Selon une étude réalisée par le département d’entomologie médicale de l’Institut national japonais des maladies infectieuses, 90% des moustiques Aedes aegypti [1]ont une combinaison de mutations aboutissant à un niveau de résistance extrêmement élevé”. Ces moustiques normalement totalement éliminés par les insecticides, le sont désormais à 7% pouvant aller jusqu’à 30% avec une dose toxique dix fois supérieure [2].

Si ce constat s’avère alarmant c’est à cause des maladies que les moustiques peuvent transmettre. Effectivement, ils sont à l’origine de plus de 750 000 décès par an, ce qui en fait l’animal le plus dangereux au monde.

Bien que cette résistance aux insecticides soit constatée seulement dans certaines régions du monde, notamment en Asie, ce phénomène pourrait rapidement se généraliser. La mondialisation et les échanges qu’elle impulse n’ont pas épargné les moustiques.

En effet, l’Europe occidentale a vu apparaître des espèces de moustiques qui n’étaient pas, ou peu, présentes auparavant. Leurs mutations et résistances aux insecticides pourraient donc se généraliser. Par ailleurs, le réchauffement climatique aide à la prolifération des moustiques dans des zones jusque-là inadaptées à leur développement. La hausse des températures et les épisodes pluvieux qui se succèdent rendent le climat favorable à leur développement et à la multiplication des maladies. Ce phénomène est aggravé par la destruction des barrières naturelles qui existaient entre les humains et la faune et la flore.

Ainsi, l’une des préoccupations majeures des prochaines décennies concernant la santé, devrait être la lutte contre les moustiques, lutte à laquelle la résistance aux insecticides donne une nouvelle tournure.

De quelles manières pouvons-nous lutter contre les moustiques et leur résistance aux insecticides ?

Force est de constater que le moustique peut se révéler être un grand danger pour l’Homme. Cette problématique, encore loin de préoccuper les spécialistes en France métropolitaine il y a encore de cela une dizaine d’années, se retrouve aujourd’hui sur le devant de la scène grâce aux rapides propagations des diverses maladies causées par le petit insecte.

Les trois principales pathologies provoquées par les moustiques sont le chikungunya, le Zika et la dengue. Ces pathologies considérées comme tropicales font l’objet d’une surveillance particulière par les autorités sanitaires nationales. L’indice de circulation de ces virus est lié à la circulation du moustique vecteur – appelé Aedes albopictus ou encore moustique tigre – sur le territoire.

Le moustique-tigre est originaire du Sud-Est de l’Asie mais est aujourd’hui présent sur l’ensemble des continents terrestres malgré son faible déplacement (environ 200 mètres autour de son lieu de naissance)[3]. Il est donc logique que sa propagation ne relève pas du déplacement de l’espèce mais de transports initiés par l’activité humaine. Le moustique a simplement pérennisé sa présence au sein de ces nouveaux lieux en s’adaptant aux conditions de vie que ceux-ci impliquent. Les ports sont particulièrement surveillés car ils constituent une porte d’entrée idéale pour le moustique. Souvent transportés au sein de conteneurs, ils arrivent dans un lieu avec un taux d’humidité et d’urbanisation idéal pour stabiliser leur présence. C’est sans surprise qu’en France métropolitaine les moustiques-tigres ont initialement été identifiés sur le pourtour méditerranéen. Cependant, la situation a rapidement évolué. Les premiers moustiques-tigres dans l’hexagone furent recensés en 2004 mais ils sont à ce jour présents dans plus de 65 départements[4]. Néanmoins, les cas de maladies transmises par les moustiques en France métropolitaine concernent des personnes ayant voyagé vers des destinations tropicales. En effet, les moustiques porteurs des différents virus se situent encore dans des régions tropicales et l’infection en métropole semble très peu probable. Cela supposerait qu’un moustique porteur d’une maladie ait infecté une personne et que cet individu de retour en France métropolitaine se refasse piquer par un moustique « sain ». Ce moustique deviendrait alors à son tour porteur de la maladie (transmise par l’Homme) et irait contaminer d’autres individus.

Cependant, face à la propagation fulgurante de l’espèce et aux moyens de transports toujours plus rapides et lointains, se pose évidemment la question de la réponse à apporter en cas d’épidémie provoquée par le moustique-tigre.

Afin d’éviter d’arriver à une situation de crise, une surveillance de la population des moustiques-tigres est mise en place. En ce sens, depuis 2014, le ministère de la Santé a créé un site de signalement de présence de moustiques-tigres qui se base sur la participation citoyenne. Ainsi, la carte de prolifération de l’espèce sur le territoire est actualisée de façon permanente. Aussi, les Agences régionales de santé (ARS) jouent un rôle primordial en matière de surveillance. Elles sont chargées de la surveillance « entomologique » qui consiste principalement à disposer des pièges pondoirs dans des lieux stratégiques afin de vérifier la présence des moustiques. Également, les ARS vont avoir la charge de la lutte antivectorielle qui prévoit la destruction des gîtes larvaires pour interrompre la prolifération de l’espèce. Cette seconde mission sera mise en place en fonction des résultats de la surveillance.

De nombreuses collectivités mettent en place des campagnes de démoustication. Généralement, elles ont lieu de la fin du printemps jusqu’au début de l’automne afin d’éradiquer les éventuelles larves de moustiques présentes. Ces campagnes s’appuient sur des indices de présence de l’espèce ou des lieux à forte probabilité de présence afin qu’elles soient les plus efficaces possible.

Cette interruption de la propagation des moustiques-tigres relève également de mesures qui doivent être prises dans les ménages. C’est pourquoi de plus en plus de campagnes de prévention et de sensibilisation sont financées par les autorités. Ainsi, les pouvoirs publics invitent chaque citoyen à faire attention aux lieux susceptibles de constituer un endroit de ponte pour les moustiques, et à les éliminer autant que possible. A titre d’exemple, ne pas laisser un fond d’eau stagnante dans un vase en extérieur.

Dans le cas où, malheureusement, ces actions de prévention ne suffiraient pas et où la France ferait face à une épidémie due aux moustiques-tigres, diverses solutions sont à envisager selon la pathologie concernée.

S’agissant de la dengue, un vaccin existe et est en circulation[5]. Aujourd’hui proposé aux populations vivant dans des zones d’endémie et aux personnes susceptibles de développer une forme grave de la maladie. Si une épidémie de dengue venait à se propager avec d’éventuelles conséquences sanitaires désastreuses, nous pourrions imaginer un accès à ce vaccin généralisé voire obligatoire selon les circonstances.

Concernant le chikungunya, un vaccin est en phase de test.[6] L’institut Pasteur précise que le vaccin est actuellement en phase III de test c’est-à-dire qu’est évalué l’intérêt thérapeutique du vaccin[7] avant l’obtention potentielle d’une autorisation de mise sur le marché. En cas d’épidémie de chikungunya, la même solution que pour la dengue pourrait être envisagée.

La pathologie la plus complexe à appréhender serait finalement Zika. A l’heure actuelle aucun vaccin ou médicament n’existe contre cette maladie [8]. Ce virus, bien que peu dangereux pour l’Homme adulte, constitue un risque pour les fœtus. En effet, environ 5% des fœtus dont la mère fût infectée par Zika ont développé des malformations congénitales. De ce fait, une surveillance particulière est à apporter aux femmes enceintes. Seules des mesures de prévention précédemment évoquées pourraient alors être mises en place.

Face à ces constats alarmants, plusieurs autres techniques ont été envisagées en vue de lutter contre la propagation effrénée des moustiques dans le monde. Tout d’abord, plusieurs études émettent l’hypothèse de modifier génétiquement le moustique.

Avant toute chose, il convient de rappeler en quoi consiste cette méthode. La modification génétique des moustiques consiste à introduire des changements physiologiques pour supprimer les populations locales de ces insectes ou pour réduire leur sensibilité aux infections et leur capacité à transmettre des agents pathogènes [9]. Concrètement, les moustiques génétiquement modifiés (MGM) sont porteurs de traits héréditaires introduits par la technique de l’Acide DésoxyriboNucléique (ADN) et sont ensuite relâchés dans la nature afin de transmettre ces changements aux autres vecteurs des maladies en cause. En effet, selon Dr. Mamadou COULIBALY, “si vous relâchez un moustique mâle porteur de ce forçage génétique, il altérera la fertilité de la femelle lors de l’accouplement [et] sans progéniture, la population diminuera[10]. A l’heure actuelle, cette méthode n’est expérimentée qu’en laboratoire mais n’a pas été généralisée.

La modification génétique du moustique fait partie des solutions encouragées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Plus précisément, l’OMS soutient la recherche et le développement en cette matière par l’élaboration de normes guidant lesdites recherches[11]. Elle estime même que les moustiques génétiquement modifiés “pourraient devenir un nouvel outil précieux[12] dans le cadre de la lutte contre les maladies précitées allant jusqu’à considérer qu’ils peuvent être des “outils de santé publique[13]. Il en est résulté que l’OMS a publié une déclaration de principe en octobre 2020 “pour préciser sa position sur l’évaluation et l’utilisation des moustiques génétiquement modifiés (MGM) dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle[14]. Si l’OMS se montre favorable à l’usage de cette technique dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle [15], il n’en demeure pas moins qu’elle évoque les problèmes d’éthique, de sécurité et de gouvernance que cela pose ainsi que les questions de son accessibilité économique, de son coût et de son efficacité.

Bien que prometteuse, la modification génétique des moustiques présente des risques importants dans la mesure où cela reste une manipulation génétique créant des individus transgéniques. La première crainte que l’on puisse envisager est alors celle d’un risque de ne pas atteindre l’objectif poursuivi voire de créer l’effet inverse. En effet, les MGM pourraient devenir des moustiques encore plus résistants aux insecticides que ceux déjà en circulation par exemple. De plus, cela pose les questions éthiques classiques relatives au recours à l’eugénisme de manière générale.

Attention toutefois car en créant des moustiques transgéniques à partir du moustique-tigre, il faudra veiller à ne pas les transformer en population de tigre-moustique dont la piqûre peut “prélever des morceaux de chair allant d’un bras, d’une jambe jusqu’au tronc entier[16] d’une personne, ce qui pourra sûrement emporter des conséquences tout aussi dommageables.

Dans le même temps, une autre méthode est envisagée par différentes études : latechnique de l’insecte stérile (TIS). “ Cette technique de lutte vise à élever en masse des moustiques, à stériliser les mâles, puis à les relâcher par millions pour qu’ils entrent en compétition avec les moustiques mâles dits sauvages[17]. La TIS est elle aussi encouragée par l’OMS qui a publié un document d’orientation pour les pays intéressés [18] mais elle n’est à ce jour qu’au stade de projet -par exemple pour la mettre en place à La Réunion- et n’est pas encore effective. Élaborée par le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis d’Amérique [19], la TIS a déjà été expérimentée avec succès s’agissant des insectes attaquant les cultures et le bétail [20] -comme la mouche méditerranéenne des fruits [21]– et certains pays émettent désormais le souhait d’étendre cette technique à l’élimination des moustiques résistants aux insecticides transmettant en masse la maladie de la dengue. L’OMS se montre favorable au recours à la TIS, notamment au regard de ses succès antérieurs, mais elle préconise “l’adoption d’une approche progressive qui laisse le temps de tester l’efficacité des insectes stérilisés[22]. Il en résulte que les premiers recours à la TIS à propos du moustique seront mis en place pour lutter contre les moustiques Aedes.

En tout état de cause, ces techniques restent une sorte de sélection des espèces opérée par l’Homme. Il en résulte qu’il est pertinent de s’interroger sur l’utilité ou non de la présence des moustiques sur la planète. Généralement, la présence d’une espèce présage une utilité particulière de celle-ci pour l’ensemble de l’écosystème. Se pose alors la question de savoir si la décision d’éradiquer les moustiques de la planète n’aura pas des conséquences dommageables sur notre écosystème comme la disparition de ses prédateurs -par exemple les chauves-souris, les grenouilles et les libellules ou encore les poissons qui se nourrissent de leurs larves- qui ont quant à eux une utilité avérée pour l’Homme.

Pour faire un parallèle, la maladie de la myxomatose [23] avait été volontairement inoculée de manière illégale chez le lapin en Europe afin de réguler la population de lapins sauvages qui produisaient des dégâts dans les cultures agricoles et cela a conduit à la disparition totale des lapins sauvages dans toute l’Europe. Il en est résulté une perturbation dans l’écosystème puisque les prédateurs desdits lapins ont dû s’adapter à cette éradication pendant que d’autres ont même connu une baisse considérable de population. En ce sens, le risque de recourir à ces méthodes est de voir le moustique disparaître totalement de la même manière que pour le lapin et d’entraîner des conséquences que l’on ne peut encore évaluer.

Toutefois, malgré ces risques, il convient d’effectuer une balance bénéfices-risques à propos de l’éradication du moustique. Au regard du nombre de morts qu’a produits cet insecte dans le monde -y compris dans l’Histoire-, il semble qu’un consensus puisse être trouvé en faveur de cette éradication. En d’autres termes, il semble opportun de courir le risque d’une telle éradication et d’appeler à une action mondiale en ce sens.

Quoi qu’il en soit, cette si petite bête n’a pas fini de poser de grands problèmes sanitaires et juridiques.


[1] Les moustiques Aedes sont un genre de moustiques qui regroupe 263 espèces. Ce sont les moustiques les plus vecteurs de la dengue, du chikungunya et de la fièvre jaune. Les moustiques Aedes albopictus sont ceux que l’on appelle communément les moustiques-tigres.

Voir en ce sens par exemple les cartes de présence du moustique-tigre en France métropolitaine : https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-microbiologiques-physiques-et-chimiques/especes-nuisibles-et-parasites/article/cartes-de-presence-du-moustique-tigre-aedes-albopictus-en-france-metropolitaine

[2] Des moustiques super-résistants aux insecticides identifiés en Asie – Sciences et Avenir, [https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/des-moustiques-super-resistants-aux-insecticides-identifies-en-asie_168764], consulté le 13 janvier 2023.

[3] Le moustique tigre, [https://www.anses.fr/fr/content/le-moustique-tigre], consulté le 13 janvier 2023

[4] Chikungunya, dengue et Zika : lancement de la veille saisonnière 2022, [https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/chikungunya-dengue-et-zika-lancement-de-la-veille-saisonniere-2022], consulté le 13 janvier 2023

[5]Les maladies et leurs vaccins, [https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins], consulté le 23 janvier 2023

[6] Chikungunya ; [https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/chikungunya]; consulté le 13 janvier 2023

[7] Ibid.

[8] Zika, [https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/zika#moyens-de-lutte-contre-la-maladie]; consulté le 23 janvier 2023

[9] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Evaluation des moustiques génétiquement modifiés dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle, Déclaration de principe, octobre 2020, [https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/339930/9789240020580-fre.pdf ]

[10] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Nouveaux horizons pour la lutte antivectorielle, [https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/new-frontiers-in-vector-control],  consulté le 20 janvier 2023.

[11] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), L’OMS publie de nouvelles orientations pour la recherche sur les moustiques génétiquement modifiés afin de lutter contre le paludisme et d’autres maladies à transmission vectorielle, [https://www.who.int/fr/news/item/19-05-2021-who-issues-new-guidance-for-research-on-genetically-modified-mosquitoes-to-fight-malaria-and-other-vector-borne-diseases ],  consulté le 20 janvier 2023.

[12] Ibid.

[13] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), L’OMS publie de nouvelles orientations pour la recherche sur les moustiques génétiquement modifiés afin de lutter contre le paludisme et d’autres maladies à transmission vectorielle, Op. cit.

[14] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Evaluation des moustiques génétiquement modifiés dans la lutte contre les maladies à transmission vectorielle, Déclaration de principe, octobre 2020, [https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/339930/9789240020580-fre.pdf ]

[15] Les maladies à transmission vectorielle sont des maladies infectieuses transmises par des insectes ou par des acariens hématophages appelés vecteurs. Ces maladies connaissent une véritable expansion du fait de la mondialisation des échanges et de l’intensification des mouvements de personnes ainsi que du fait des changements climatiques.

Voir en ce sens : Santé publique France, Maladies à transmission vectorielle, [https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle ],  consulté le 20 janvier 2023.

[16] Le Gorafi, « Après le moustique-tigre, premiers cas de décès suite à une morsure de tigre-moustique », Le Gorafi.fr Gorafi News Network, , 26 septembre 2019, [https://www.legorafi.fr/2019/09/26/apres-le-moustique-tigre-premiers-cas-de-deces-suite-a-une-morsure-de-tigre-moustique/ ], consulté le 21 janvier 2023

[17] Dupé Sandrine, « Transformer pour contrôler. Humains et moustiques à La Réunion, à l’ère de la biosécurité », Revue d’anthropologie des connaissances, vol. 9,  2, no 2, 2015, p. 213‑236.

[18] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), La stérilisation des moustiques : une nouvelle solution pour lutter contre le chikungunya, la dengue et la maladie à virus Zika, [https://www.who.int/fr/news/item/14-11-2019-mosquito-sterilization-offers-new-opportunity-to-control-chikungunya-dengue-and-zika], consulté le 21 janvier 2023.

[19] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « La stérilisation des moustiques », Op. cit.

[20] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « La stérilisation des moustiques », Op. cit.

[21] Cet insecte provoque des dégâts sur les cultures de fruits comme les pêches, les prunes, les pommes, les figues ou encore les agrumes dans les régions méridionales de l’Europe en raison de la présence d’asticots dans lesdits fruits.

[22] Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « La stérilisation des moustiques », Op. cit.

[23] La myxomatose est une maladie qui provoque la mort chez les lapins. Cette maladie a été volontairement inoculée en 1952 aux lapins de la propriété du Dr. ARMAND-DELILLE en vue de réguler la population de lapins sauvages dans cette zone. Toutefois, cette maladie ne s’est pas limitée à sa seule propriété et a conduit à la disparition de tous les lapins sauvages situés sur le continent européen.